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Entonner

de vieilles ritournelles

Laissez-vous bercer par une langue à la fois étrangère et familière, entonnée sur des mélodies évocatrices. Tristesse, danger, joie ou légèreté, tout est question de musicalité.

Au Moyen-Age, la transmission d'un texte ou d'une histoire se fait avant tout de façon orale, que ce soit par le prêche du curé ou par le trouvère des tavernes. Et, au moins autant que le sens des mots, ce sont les intonations et les mélodies apportées à ces textes qui vont transmettre une signification et une émotion. On peut alors se demander si « les sonorités du français quotidien du [XXIe] siècle sont le moyen le plus approprié pour faire comprendre un poème vieux de [huit cent cinquante] ans. »

( Olivier Bettens, Chantez-vous français )

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En ces temps anciens, la chanson telle que nous la connaissons aujourd'hui n'existait pas, c'est-à-dire que mélodie et texte ne constituaient pas une unité indissociable. Certaines complaintes ont été chantées sur plus de trente mélodies différentes. Ces mélodies étaient reprises pour chanter d'autres textes. Il y avait donc parallèlement un répertoire de textes et un répertoire de mélodies. Les assortir et les adapter était le travail du trouvère et du troubadour.

J'ai joué de ces libertés médiévales pour chanter la fable de Marie de France.
 

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